8ème Fête du coco de Paimpol le 13 Aout 2006 à Paimpol (22)

Publié le par Isabelle

30 : Fest-noz
Au programme de l'édition 2006 :

- des jeux de force bretons,
- de nombreux stands d'artisans d'art,
- le concours d'écossage et de plumage de haricot,
- le chapitre de la Confrérie du Coco,
- de la musique bretonne et un grand fest-noz gratuit sur les quais,
- et bien entendu le repas du midi au Coco de Paimpol et des dégustations toute la journée.

Pour les puristes ou simplement les curieux qui ne connaitraient pas _ encore !_ le Coco, voici un bref aperçu de ce légume fort attachant ... si, si, je vous l'assure !


 

Si le Coco de Paimpol a obtenu en 1998 une appellation d’origine contrôlée (AOC), ce n’est pas par hasard. Il faut avouer que le dénommé Alban, marin de commerce, a eu une sacrée idée, dans les années vingt, de ramener d’un voyage ce haricot d’Amérique du Sud et de l’implanter dans les jardins de la région de Ploubazlannec et de Pleubian dans les Côtes d’Armor. Le Coco s’est tout de suite plu dans cette région et n’a cessé de séduire les gastronomes.

 
  C’est d’abord le sol et le climat de la région qui plaisent au Coco. La proximité de la mer et l’influence du Gulf stream, ce courant océanique chaud de l'Atlantique Nord, influent localement sur les températures de cette petite région : elles y sont douces, hiver comme été. “Le risque de gel est quasiment nul, explique un producteur. Le sol a également sa particularité. Il y a 20 000 ans, des limons éoliens sont venus «tartiner» cette petite région, en y déposant tous les éléments essentiels à la croissance du Coco”.

Bien sûr, le savoir-faire des femmes et des hommes de la région n’est pas étranger au succès de ce légume. “Cela fait quatre générations que nous cultivons le Coco, explique
le producteur. La culture débute par le choix des variétés : c’est la fameuse tradition des variétés fermières. Nous sélectionnons les meilleurs plants et nous les multiplions… La récolte, l’ultime étape de la culture, est un moment particulier pour la région. De juin à octobre, on peut apercevoir les «plumeurs» dans les parcelles. Ils arrachent les plants, puis, assis sur une chaise sous un parasol, installés autour de la récolte du jour, ils repèrent sur chaque plant les plus belles gousses et les séparent une à une du reste de la plante. Dans une ambiance estivale, les plumeurs récoltent ainsi chaque année plus de 10 000 tonnes de gousses…”.

Le Coco de Paimpol a acquis une solide réputation en matière de gastronomie. D’un légume purement énergétique consommé en sec pendant la guerre, il est passé au rang de légume d’exception depuis qu’il est dégusté en demi-sec. “Les techniques ont évolué, poursuit
le producteur. Les haricots sont, par exemple, systématiquement refroidis après la récolte, pour améliorer leur conservation. Le développement des congélateurs a également favorisé la consommation en demi-sec. Le consommateur peut conserver les grains pendant quelques mois”.

Les qualités gustatives du Coco de Paimpol sont uniques. C’est sans doute pour cela qu’il est le seul haricot à détenir une AOC. “Qu’est ce qui plaît le plus aux consommateurs ? Sa texture fondante ou sa saveur de châtaigne ou encore sa tenue à la cuisson… ou tout simplement l’ensemble…, ajoute avec passion
le producteur. Le Coco de Paimpol accompagne délicieusement les poissons et les viandes. D’autres l’adorent tout simplement froid dans une salade d’été…”.

Cliquez sur les liens suivants pour accéder aux informations complémentaires sur le Coco de Paimpol :
Quelques explications succinctes mais complète sur le Coco
le site de la Confrérie du Coco de Paimpol
Les recettes aux Cocos de Paimpol fournies par Prince de Bretagne

Enfin, si vous souhaitez réellement approfondir le sujet, je me chargerai de vous prêter mon mémoire ...!!!
;-)

Publié dans Côtes d'Armor

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L
Un retour dans le passé ? ....vive le Coco de Paimpol !!
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on est loin du haricot "vert" ;-)   je me demande si ma grand-mère n'en a pas eu planté en Haute-Savoie à une époque...<br /> bonne journée :D
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