La Cité de Dieu - Film ou livre, c'est mon coup de coeur ...
Ces cités, Dieu les a abandonnées depuis longtemps. Ce sont les favelas brésiliennes où s'entassent les pauvres parmi les pauvres, où la seule loi qui vaille est celle qu'imposent les trafiquants qui y ont pris le pouvoir.
Le film de Fernando Meirelles s'inspire du livre de l'écrivain Paulo LINS, qui y a grandi.
Des 300 personnages qui s'y croisaient dans ces pages, le réalisateur n'en a gardé qu'une dizaine; qu'il suit de l'enfance à l'âge adulte, entremêlant leurs destins,passant d'une histoire à l'autre avec une maitrise emballante du récit .
Une dizaine de gosses qui grandissent dans un monde de plus en plus sauvage, que gangrène l'économie de la drogue. Dix condamnés à plus ou moins brève échéance.
Trois grandes époques découpent le film, trois décennies _ années 60 , 70 et 80 _ trente ans qui voient se construire la cité, proliférer les constructions, en même temps qu'empire l'existence de ceux qui sont enfermés.
La violence du film n'est pas seulement celle des armes, dont la présence hallucinante gouverne le récit,elle réside dans l'age de ceux qui les utilisent, dans leur terrifiante gaieté de gamins et dans la folie qui couronne ce mariage monstrueux entre l'enfance et la mort.
Film séduisant, haletant, magnifiquement interprété par de jeunes acteurs recrutés sur place, " La cité de Dieu " est un invraisemblable voyage, au cours duquel on s'attache, on rit, on espère.
Le film de Fernando Meirelles s'inspire du livre de l'écrivain Paulo LINS, qui y a grandi.
Des 300 personnages qui s'y croisaient dans ces pages, le réalisateur n'en a gardé qu'une dizaine; qu'il suit de l'enfance à l'âge adulte, entremêlant leurs destins,passant d'une histoire à l'autre avec une maitrise emballante du récit .
Une dizaine de gosses qui grandissent dans un monde de plus en plus sauvage, que gangrène l'économie de la drogue. Dix condamnés à plus ou moins brève échéance.
Trois grandes époques découpent le film, trois décennies _ années 60 , 70 et 80 _ trente ans qui voient se construire la cité, proliférer les constructions, en même temps qu'empire l'existence de ceux qui sont enfermés.
La violence du film n'est pas seulement celle des armes, dont la présence hallucinante gouverne le récit,elle réside dans l'age de ceux qui les utilisent, dans leur terrifiante gaieté de gamins et dans la folie qui couronne ce mariage monstrueux entre l'enfance et la mort.
Film séduisant, haletant, magnifiquement interprété par de jeunes acteurs recrutés sur place, " La cité de Dieu " est un invraisemblable voyage, au cours duquel on s'attache, on rit, on espère.
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