DSK : on s'en fout en france !!

Publié le par Isabelle


(photo wikimedias-cc)
(photo wikimedias-cc)
Habituellement, en France du moins, le point de départ d'une affaire de favoritisme est… un acte de favoritisme. On soupçonne un dirigeant d'avoir indûment privilégié un ou une employé(e). On cherche à savoir pourquoi. Et on découvre, parfois, que le patron a tout bêtement eu une liaison avec sa salariée. Voilà comment les choses se passent dans notre petit monde hexagonal. Mais pas aux Etats-Unis, et encore moins au FMI.

Au FMI, le préalable, c'est la coucherie. Piroska Nagy, une économiste d'origine hongroise, a une aventure d'un soir avec son patron, Dominique Strauss-Kahn. Huit mois plus tard, en août dernier, suite à un plan social, elle quitte le FMI en même temps que 600 autres salariés, dans des conditions qui, sur le coup, n'interpellent personne. Piroska Nagy n'estime pas avoir été poussée au départ. Et selon son avocat, elle serait partie dans les mêmes conditions financières que ses pairs. So what ?

Amants, donc suspects
On dirait bien qu'on se trouve devant une non affaire (du moins une non affaire publique). Pourtant, cette non affaire, ce banal « one night stand », comme disent les Américains, devient un quasi scandale. Mieux : un scandale international. Pourquoi ? Parce que cela se passe aux Etats-Unis, pays où l'on considère apparemment qu'il est impossible que deux personnes qui travaillent dans la même entreprise puissent se plaire et coucher ensemble sans autre but que le seul plaisir. Donc, on fouille partout en espérant trouver un truc, n'importe quoi, qui montre que derrière tout ça, il y a autre chose que du plaisir. De l'argent, par exemple - Piroska Nagy est-elle partie avec un pactole indu ? Ou un abus de pouvoir - DSK l'a-t-il flanquée dehors à cause de leur incartade ? Bref, à partir d'une histoire simple, on déroule le fil pour voir s'il n'y aurait pas autre chose. Les amants d'une nuit sont des suspects a priori.

Evidemment, la femme, dans cette histoire, est réduite à l'état de caricature. A l'une, l'épouse, le rôle de victime (lire le blog d'Anne Sinclair). A l'autre, la maîtresse, celui de l'aventurière. Cela ne vous rappelle rien ? On dirait bien que les Américains ont retrouvé leur trio favori : Bill, Hillary et Monica Lewinsky.

Publié dans Politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
Sexe magouille et champagne !! J'ai l'impression d'être devant les feux de l'amour avec la presse américaineils ont vraiment rien d'autre à foutre!!!!
Répondre
S
Au fait comment la presse est elle au courant de cette liaison apparemment secrète? Sans être un fan de Strauss Khan, qui juge qui? Enfin tant que la planète tourne encore il n'y a rien de nouveau sous le ciel.
Répondre
I
<br /> C'est clair .... si les journalistes commencent à dévoiler qui trompe qui ...<br /> Chacun est grand !<br /> <br /> <br />
S
Au fait comment la presse est elle au courant de cette liaison apparemment secrète? Sans être un fan de Strauss Khan, qui juge qui? Enfin tant que la planète tourne encore il n'y a rien de nouveau sous le ciel.
Répondre